Tite Frette : de plus en plus de vins d’ici

Avec une vingtaine de succursales partout au Québec et plusieurs autres en chantier, l’entreprise Tite Frette est en train de s’établir comme un joueur important sur le marché. D’abord connue pour son offre de bières d’ici, la chaîne s’investit de plus en plus dans la vente d’alcools du terroir, de cidres et, bien sûr, de vins d’ici! On en parle avec Karl Magnone, président de Tite Frette. 

Tite Frette

 

On connaît bien Tite Frette pour son offre de bières de microbrasseries, mais qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser aux vins québécois?


On a commencé à le faire en 2019, lorsqu’on a ouvert notre succursale de Cowansville, en plein cœur de la Route des vins, dans les Cantons-de-l’Est. À ce moment-là, on a engagé une sommelière qui nous mentionnait qu’il y avait trop peu d’endroits consacrés uniquement aux vins québécois. Elle nous a convaincus de vendre des vins québécois pour tester l’intérêt et ç’a été un succès immédiat. 

Quand on a vu que ça marchait à Cowansville, on a appliqué la formule dans nos autres boutiques. Depuis, ça fait partie de notre modèle d’affaires d’avoir une section dédiée aux vins québécois dans chaque magasin.

Qu’est-ce qu’on y retrouve?


L’offre en vins varie d’une boutique à l’autre, mais on retrouve en moyenne une cinquantaine de produits différents; parfois plus, parfois moins. Dans certaines boutiques, on peut trouver jusqu’à 100 produits différents qui proviennent des différentes régions viticoles du Québec. 

Tite Frette - vins du Québec

Comment présentez-vous les vins du Québec à une clientèle qui ne les connaît pas?


Nous avons d’abord mis en place un plan de formation qui permet à tous nos franchisés et leurs employés de bien comprendre la différence des vins québécois par rapport à ce qui se fait ailleurs, de bien connaître les différents cépages et les variétés disponibles au Québec. 

Ça passe aussi par la dégustation : chaque franchisé et ses employés prennent le temps de goûter les produits qu’ils offrent à leur clientèle. Ils sont ensuite outillés pour bien présenter les vins québécois à une clientèle néophyte parce qu’ils connaissent ce qui distingue les vins québécois. Et parce qu’ils les ont goûtés, ils peuvent trouver des références gustatives familières à cette clientèle.

Quelle attitude a votre clientèle à propos des vins québécois?


L’ensemble des boissons alcoolisées d’ici sont de plus en plus en demande et les vins n’y échappent pas! Et généralement, quand on les goûte, on les adopte. Les attentes envers les vins du Québec ont augmenté. Les clients plus vieux, qui ont connu une autre époque, sont souvent surpris de la qualité. Pour les plus jeunes, ce n’est pas surprenant, c’est tout simplement bon. Ils sont super contents de simplement découvrir de bons produits de leur terroir! 

Quelle place aimeriez-vous que le vin occupe au sein de votre entreprise dans l’avenir?


Plus on peut avoir de vins, mieux c’est! Mais on est limités par la quantité. Dans la production de bières, on peut toujours aller chercher du houblon et du malt d’ailleurs, mais la production de vin est limitée par la quantité de vignes qui poussent ici.

Mais on veut définitivement continuer à augmenter notre sélection, ajouter des frigos pour le vin et continuer à le mettre de l’avant des produits d’ici!

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