LA VITICULTURE QUÉBÉCOISE, DES RACINES QUI NE DATENT PAS D’HIER
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Saviez-vous que la viticulture québécoise tire ses racines des expériences viticoles tentées par les premiers colons? À son arrivée au Canada, Jacques Cartier — remontant le fleuve Saint-Laurent — découvre des vignes sauvages sur l’île d’Orléans, qu’il baptise « Isle de Bacchus ». À son tour, Samuel de Champlain tentera de cultiver la vitis vinifera, sans succès.
1860
Inspirée du succès des vignobles de la péninsule du Niagara — qui sélectionnent des cépages hybrides adaptés au climat froid — la viticulture québécoise est en plein essor. Les maigres succès forcent toutefois plusieurs vignerons à abandonner.
La Révolution tranquille transforme les habitudes des Québécois, qui consomment de plus en plus de vin. Cette dernière passe de deux à dix litres en 30 ans!
1971
Une année marquée par la création de la Commission de contrôle des permis d’alcool et de la SAQ — qui succède à la Régie des Alcools du Québec.
1980
La viticulture reprend de plus belle, au Québec, et la production artisanale de vin gagne en popularité. Au cours de la prochaine décennie, plusieurs vignobles s’établissent au Québec.
1987
L’Association des vignerons du Québec (AVQ) voit le jour — et sera renommée Conseil des vins du Québec (CVQ) en 2018. Quelques vignerons québécois commencent à vendre leurs produits à la SAQ et dans certains marchés publics de la province.
1996
À partir du 5 juillet 1996, les restaurateurs peuvent désormais s’approvisionner directement chez les vignerons. Les premiers permis de vente de vin artisanal sont émis au Québec et autorisent les vignobles exploitant un peu plus de 5 000 vignes à vendre le vin québécois ainsi produit.
2009
Afin de faire rayonner les vins d’ici et de mettre sous les projecteurs la qualité derrière chaque bouteille, l’appellation « Vin du Québec certifié » est adoptée par l’association.
2015
Cherchant toujours à aller plus loin dans sa démarche de qualité, l’association dépose une demande de reconnaissance de l’indication géographique protégée (IGP) « Vin du Québec » auprès du Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV).
2018
Le gouvernement du Québec reconnaît l’indication géographique protégée (IGP) « Vin du Québec », qui assure une traçabilité complète de la vendange à la bouteille. Les produits désirant obtenir cette certification doivent respecter un rigoureux cahier des charges. Le millésime 2018 devient le premier produit sous l’appellation IGP.